Le bailleur social, DYNACITE,  transforme une ancienne diligence postale du 18ème siècle en résidence sociale de 11 logements, en cœur de ville.
Modifier l’usage et prendre en compte l’accessibilité en gardant la qualité et l’identité architecturale des lieux, fut le défi à relever sur ce projet.

Descriptif des travaux sur le bâtiment

La structure et le volume de 2 bâtiments existants en pierre de 50 cm d'épaisseur ont été maintenus.

Les planchers ont été démolis, le dallage et les dalles ont été reconstruits ainsi que la charpente et la couverture.

L’habillage intérieur des murs est assuré par un complexe de doublage  en laine de verre avec finition en plaques de plâtre 120 mm d'épaisseur. Les menuiseries et les volets battants sont en bois. Un enduit et badigeon recouvrent les façades.

Une ancienne étable et un dreffia ont été démolis. Le dreffia* a été reconstitué, un préau et deux logements neufs ont été créés en ossature bois, la façade sur la rue conservée.

Le système de chauffage et production d'eau chaude au gaz naturel

Pour assurer un confort permanent et des charges faibles , le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire sont assurés par une chaudière individuelle gaz à condensation.

Arnaud REVEL, du bureau d'études ENERGY  à Villefranche sur Saone, précise :"La solution gaz, qui peut apparaitre comme complexe sur ce type de bâtiment ancien, ne rencontre pas d’impossibilité technique. Les solutions d’aménagement et d’adaptation sont toujours possibles dès lors que la réflexion est menée en amont du projet.

La solution gaz avec une émission par radiateur panneaux basse température présente un confort hygrothermique certain par rapport à une solution d’émission haute température qui, souvent, a pour conséquence de réduire l’hygrométrie des logements de quelques 5%.

Une autre solution aurait été de prévoir un chauffage électrique direct. Mais la solution gaz a permis l’affichage d’une étiquette énergie plus favorable, nous atteignons ici, l'étiquette énergétique B, ce qui facilite la mise en commercialisation des logements après travaux par le gestionnaire, et un niveau de charge plus réduit  pour les locataires de part l’écart du coût kWh."