Avant de rénover, optimisez votre chaufferie collective

GRDF a réalisé une étude qui permet aux syndics de copropriétés de mieux maîtriser l’exploitation de leur chaufferie collective. Idéale avant toute rénovation, cette démarche permet d’effectuer des économies d’énergie immédiates et sans travaux, comme le démontre l’expérimentation réalisée avec le syndic Clardim à Arcueil dans les Hauts-de-Seine.

Trois familles d’actions d’économies sans travaux sont analysées : des actions de conduite, des actions de réglage et des actions d’entretien.
 

Recenser toutes les actions d’économies d’énergies immédiates

Et si, avant de se lancer dans des travaux de rénovation, les copropriétés commençaient par recenser toutes les actions d’économies d’énergies immédiates à réaliser sur leurs chaufferies collectives au gaz naturel ? C’est la question toute simple - en apparence, que GRDF s’est posée.

Pour y répondre, Julien Galli, gérant du bureau d’études Reon Ingénierie, a mis au point une démarche qui reprend les règles de l'art de l'exploitation des installations thermiques. Cette approche repose notamment sur le recensement d'actions d'économie d'énergie rencontrées pendant près de 20 ans d'expérience professionnelle.

« Trois familles d’actions d’économies sans travaux sont ainsi analysées : des actions de conduite, des actions de réglage et des actions d’entretien », précise Julien Galli. Il ajoute : « Pour chaque action, des indicateurs ont été définis sur le gaz et l’électricité avec une fourchette de gain estimée, en termes de consommation, de bénéfice environnemental et sur le plan financier ».

 

Cette démarche comprend plusieurs étapes très concrètes et évidemment propres à chaque copropriété :

  • Collecter le maximum de données sur l’immeuble concerné, notamment la description de la copropriété, les factures de gaz et d’électricité, la consommation d’eau chaude sanitaire et les travaux réalisés. Cette étape constitue le socle de la démarche globale.
  • Effectuer une visite technique complète des installations, en prenant en compte à la fois la conduite et l’exploitation des équipements, les mesures et les éventuelles anomalies signalées.
  • Confronter la base de données à la réalité du terrain pour identifier les optimisations possibles.
  • Évaluer les gains énergétiques et financiers potentiels.

 

Chaufferie collective

 

Cas pratique : des gains immédiats de 10% à 20% sur copropriété de 108 appartements

Il restait à illustrer les éléments théoriques de l'étude avec un cas pratique. Nous voulions donc mesurer les gains possibles en l'appliquant à un cas concret. « Avant de proposer cette étude au marché, nous voulions nous assurer de sa pertinence en l’appliquant à un cas concret », insiste Nicolas Mauger, ingénieur efficacité énergétique qui a participé à la méthodologie.

C’est alors qu’est intervenu le syndic Clardim. « Nous sommes le syndic d’une copropriété de 108 appartements répartis sur trois bâtiments à Arcueil, dans les Hauts-de-Seine, équipée d’une chaufferie installée en 1998, et nous voulions précisément améliorer la consommation énergétique », explique Laurent Carlier, co-gérant de Clardim. « Nous avons alors fourni le plus d’informations possible dans un laps de temps très court à Reon Ingénierie, en mobilisant tous les acteurs concernés dans une vraie démarche de partenariat ».

Une visite sur place a permis de faire l'inventaire des installations, évaluer les besoins en puissance et débit et récupérer notamment les analyses physico-chimiques du réseau de chauffage. Autant de données comparées à la fameuse base de données pour faire apparaître les actions à envisager et les résultats attendus.

« Grâce à de simples réglages, les gains immédiats consécutifs à l’étude sont de 10% sur le poste gaz, pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, et de 20% pour l’électricité consommée par les équipements de la chaufferie », détaille Julien Galli, qui s’empresse d’ajouter que « la base de données de référence s’appuie sur des hypothèses conservatrices ».

 

 

Une étude mise à disposition de tous les syndics

De l’avis de Laurent Carlier, « quelle que soit l’installation, qu’elle soit ancienne ou même très récente, cette analyse apparaît réellement indispensable, ne serait-ce que pour confirmer que les installations sont bien réglées ». Il souligne : « Il s’agit non seulement du premier étage de la fusée, avant d’envisager les moindres travaux, mais cette analyse se voit également complémentaire du DTG qui s’étend au 1er janvier 2024 ».

Cette étude confirme une nouvelle fois l'engagement de GRDF auprès de ses clients et partenaires dans l'accompagnement à la sobriété énergétique. Elle est aujourd’hui mise à disposition de tous les syndics qui en feront la demande et dont les copropriétés sont équipées d’une chaufferie collective. « L’instigateur de cette analyse doit être le conseil syndical », insiste précisément Nicolas Mauger. « Mais le partenariat constitue la clé de voûte de cette démarche qui va du syndic jusqu’à l’exploitant. » Quant aux éventuels réfractaires qui pourraient craindre de se lancer là dans une opération longue et complexe, GRDF explique que cette mission peut être effectuée en seulement un mois, si tous les intervenants se mobilisent.

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