Les solutions pour accompagner l’enseignement supérieur et la recherche dans leur transition écologique
Soutenus par le plan de relance, les universités, les grandes écoles, les laboratoires de recherche ou encore les résidences étudiantes accélèrent leur transition écologique. Pour réduire les consommations et contribuer à la neutralité carbone en 2050, le gaz associé aux énergies renouvelables reste l’énergie privilégiée.
Le gaz : une énergie simple, compétitive et qui se verdit
Le gaz a toute sa place dans la transition énergétique. Sa capacité à s’allier aux énergies renouvelables (solaire thermique, solaire photovoltaïque) permet de réduire le poids carbone des consommations énergétiques. Surtout, le biométhane, gaz vert produit à partir de matières organiques et de déchets des territoires, émet 10 fois moins de gaz à effet de serre que le gaz naturel. Compatible avec les solutions gaz, le gaz vert est essentiel à la décarbonation des bâtiments.
Fiables et résistantes, les solutions gaz sont simples d’utilisation et de réglage, et faciles à entretenir. Par ailleurs, d’un point de vue économique, le gaz reste l’énergie la plus compétitive.
Mieux comprendre le prix des énergies
GRDF, en tant qu’acteur de la transition énergétique, peut vous aider à
valoriser vos déchets.
Renouer avec la sobriété énergétique
Sur les 2,7 milliards d’euros consacrés à l’appel à projets lancé dans le cadre du plan de relance pour la rénovation des bâtiments de l’état et de l’enseignement supérieur, 1,3 milliards d’euros sont dédiés à l’enseignement supérieur et la recherche. C’est dire l’envergure du programme de réhabilitation, qui concerne tant les universités que les résidences et restaurants universitaires, les laboratoires de recherche et les grandes écoles.
La plupart de ces bâtiments (sur un total de 18,5 millions de m²) ont été construits entre les années 1960 et 1980. Ils présentent de forts signes de vétusté, tant sur le bâti que sur les systèmes de chauffage. Au travers de cet investissement massif dans la rénovation énergétique, l’État veut redonner aux étudiants la capacité de vivre et d’étudier dans un environnement plus en phase avec leurs aspirations. Tout en concourant à l’objectif de neutralité carbone de la France pour 2050.
En savoir plus sur les dispositifs du Plan de relance
Le gaz a toute sa place dans la réglementation thermique actuelle (RT 2012) et sera aussi présent dans la future réglementation environnementale RE 2020 qui lui succèdera.
En savoir plus sur la réglementation dans le neuf
Réduire les consommations : l’objectif du décret tertiaire
En parallèle, le décret tertiaire, application de la loi Elan, entre en vigueur. Il crée une obligation de mise en œuvre d’actions de réduction de la consommation d’énergie dans les bâtiments tertiaires existants. Il s’applique à tous les bâtiments, publics ou privés, présentant une surface de plancher supérieure à 1 000 m2.
Trois échéances sont à retenir :
- -40 % en 2030
- -50 % en 2040
- -60 % en 2050
Pour en savoir plus sur les économies d’énergie relatives au Décret Tertiaire
Objectifs du décret tertiaire à l’horizon 2030, 2040 et 2050
Quelle solution thermique pour votre établissement ?
Pour assurer la totalité des besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire, des établissements d’enseignement comme des résidences étudiantes, plusieurs solutions gaz performantes sont disponibles.
Chaudière à condensation et ballon d’eau chaude
Une chaudière à condensation au gaz associée à un ballon d’eau chaude offre une performance énergétique élevée pour le chauffage et la production d’eau chaude garantissant des factures réduites. Elle permet en plus d’optimiser la récupération de la chaleur contenue dans les produits de combustion, tirant ainsi profit de toute l’énergie libérée lors de la combustion du gaz.
Les solutions gaz couplées à des énergies renouvelables
Les solutions gaz peuvent aussi se coupler à des ENR telles que la géothermie ou les panneaux solaires :
- Une pompe à chaleur PAC absorption géothermie permet d’obtenir un rendement optimal toute l’année, de chauffer mais aussi de rafraîchir l’été par géocooling qui consiste à profiter au maximum de l’énergie présente dans le sol sans pour autant démarrer la PAC en été.
- Le couplage d’une chaudière condensation et de panneaux photovoltaïques pour chauffer et produire une électricité autoconsommée ou revendue.
- Un module de micro ou mini cogénération gaz permet de répondre aux besoins thermiques (chauffage et eau chaude sanitaire), tout en assurant une production locale d’électricité qui couvrira une partie des besoins.