PAC hybride : on ne peut plus s’en passer !

Compétitivité à l’achat, réduction des émissions de CO2, fiabilité dans la durée, gestion de la pointe électrique hivernale : la PAC hybride coche toutes les cases. La prescrire, c’est l’adopter. Décryptage.

PAC hybride : des bénéfices pour le système énergétique

2,5 millions de PAC hybrides d’ici 2050 : c’est ce que prévoit RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, dans ses scénarios prospectifs1.

Logique quand on comprend que la PAC hybride joue intelligemment la carte de la complémentarité du gaz et l’électricité. En utilisant la meilleure énergie au meilleur moment, elle répond, en effet, aux besoins de la France d’équilibrer son mix énergétique.
 

Un mix énergétique français diversifié

Électricité, gaz, bois, etc. : le mix énergétique français est diversifié et… il va le rester ! Dans les prochaines années, le réseau électrique continuera d’avoir besoin de solution de flexibilité, notamment pour traiter la problématique de pointe hivernale (la France consomme 4 fois plus d’énergie en hiver qu’en été).
 

Prescrire la PAC hybride, c’est proposer le « mix énergétique à la maison ». Dans le contexte actuel, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier est une décision particulièrement pertinente.


PAC hybride : des bénéfices pour le climat

Jusqu’à -75% de COen moins par rapport à une ancienne chaudière au gaz ou au fioul2 : c’est ce que permet l’installation d’une PAC hybride.

Avec des émissions identiques à une PAC air-eau (ADEME), la PAC hybride permet de décarboner localement le secteur résidentiel.
 

La PAC hybride compatible avec le gaz vert

Le gaz vert est une énergie renouvelable, bas carbone, en plein essor. Il a les mêmes caractéristiques que le gaz naturel et est parfaitement compatible avec les équipements au gaz (sans nécessiter de réglage !).
 


PAC hybride : des bénéfices pour vos clients

Au-delà d’être une solution plus écologique, la PAC hybride présente de nombreux atouts pour vos clients :

  • Une compétitivité à l’achat : bien dimensionnée, la PAC hybride est une solution de chauffage très compétitive à l’achat, grâce aux nombreux modèles proposés par les fabricants. Son prix est très souvent inférieur à la version PAC 100% électrique, pour un confort équivalent (chauffage et eau chaude sanitaire).
     
Jusqu’à 9 000 € d’aides à l’installation d’une PAC hybride3

La PAC hybride fait partie des équipements éligibles à l’ensemble des aides de l’état : CEE « coup de pouce », MaPrimeRénov’, TVA à 5,5%, etc.
 
  • Des économies d’énergie : jusqu’à 40% en remplacement d’un ancien équipement de chauffage.
  • Un confort en toutes situations : la présence de la chaudière à très haute performance énergétique permet d’être serein, même durant les périodes les plus froides de l’année.


PAC hybride : des bénéfices pour vous

Pour vous, installateurs, la PAC hybride présente de nombreux intérêts.

Les nombreux intérêts de la PAC hybride

 

La mention PAC hybride, une opportunité de vous différencier

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  • [1] Source : Rapport RTE - Futurs énergétiques 2050

    [2] Les hypothèses de calcul s’appuient sur la méthode 3CL -2021 pour une maison moyenne de 110m² dont le degré d’isolation thermique est dans la moyenne du parc (tranche d’années de construction typique : 1975 à 1981 et située en zone climatique H2) qui définit une consommation conventionnelle standardisée des logements, et les facteurs d’émission des énergies à 0,324 kgCO2/kWh pour le fioul domestique, 0,227 kgCO2/kWh pour le gaz, et 0,079 kgCO2/kWh pour l’électricité. Cette méthode définit également le rendement de génération par défaut de la chaudière gaz à Très Haute Performance Energétique à 1,02, générant des économies de consommations d’énergie de -25% à -30% par rapport à une ancienne chaudière standard au gaz ou au fioul (Source :  ADEME : Le saviez-vous ?), et le rendement saisonnier de génération par défaut d’une PAC dont la chaleur produite est distribuée via un réseau de radiateurs, à 2,8. Il est également considéré une répartition des consommations entre le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ECS)  de 90% pour le chauffage et 10% pour l’ECS (source : CEREN, www.ceren.fr) et une couverture des besoins d’ECS assurée à 100% par la chaudière (au gaz ou fioul dans la situation initiale, au gaz dans le cas de la PAC hybride). Conformément à la méthode 3CL -2021, le chauffage est supposé assuré à 17% par la part chaudière de la PAC hybride au gaz, contre 100% pour l’ancienne chaudière au gaz ou au fioul. Ce taux de CO2 ne prend pas en compte l’analyse complet du cycle de vie de l’équipement de chauffage.

    [3] Le niveau d’aides dépend du niveau de revenus des ménages et de l’équipement remplacé.