ACTUALITE | Mobilité durable BioGNV GNV
21.03.2022 - 11H53
Grenoble : la capitale verte européenne passe au GNV
Elue Capitale verte européenne 2022, Grenoble convertit progressivement sa flotte de bus et de véhicules de collecte de déchets au GNV et au biogaz, en misant sur le circuit court.
Des initiatives exemplaires pour la mobilité et son parc de véhicules
Située au cœur de l’écosystème fragile des Alpes, Grenoble n’a pas attendu son titre de « green capital » pour mener des initiatives exemplaires pour la mobilité verte et la lutte contre le changement climatique.
Depuis 2019, la ville aux 160 000 habitants accueille notamment la zone à faibles émissions (ZFE) la plus étendue de France. Mais 2022 va marquer pour la métropole alpine une nouvelle étape de son engagement, avec des décisions ambitieuses impactant son parc automobile. D’ici à la fin de l’année, 100 % des bus régionaux qui circulent au diesel seront remplacés par des bus « propres » propulsés au bioGNV. Et concernant les véhicules utilitaires légers, d’ici à 2025, seuls les électriques ou porteurs d’une étiquette Crit’air 1 (essence ou GNV) seront autorisés à entrer dans le périmètre de la ZFE.
Les véhicules de collecte de déchets sont quant à eux déjà alimentés par du gaz produit naturellement par la station d’épuration de la Métropole Aquapôle. Une façon de favoriser les circuits courts et vertueux.
Pour Eric Piolle, maire écologiste de la ville, le tout électrique n’est pas la solution :
Le BioGNV fait partie du mix énergétique nécessaire à la décarbonation des mobilités et à la lutte contre la pollution.
La ville soutient ainsi l’activité de retrofit, consistant à convertir un véhicule thermique (utilitaire ou particulier) vers l’électrique ou le gaz.
Le retrofit permet de faire du neuf avec du vieux et de recycler localement nos véhicules.