ACTUALITE | Mobilité durable GNV
28.11.2019 - 16H45
Oui, le GNV améliore la qualité de l'air. Vérifiez le par vous même !
Le Gaz Naturel Véhicule (GNV) s’est récemment vu critiqué sur ses performances environnementales. Avec sérénité, la filière BioGNV/GNV a rapidement démontré le caractère infondé des conclusions portées par l’ONG Transport & Environnement (T&E), fervente lobbyiste pour la mobilité électrique.
En un certain point, nous pouvons nous réjouir de cette attaque. Le Monde parle enfin de GNV.
Mais au-delà de ça, la vérité doit être rétablie : oui, le GNV réduit les émissions de NOx et améliore la qualité de l’air. Décryptage.
Les données d’homologation
Pour homologuer un véhicule, chaque constructeur est dans l’obligation de lui faire subir une série de tests sur banc d’essai. Ces tests servent à vérifier que le véhicule respecte bien la norme européenne d’émission en vigueur (Euro 6). Tout véhicule respectant cette norme peut alors être commercialisé en Europe.
Les résultats de ces mesures ne sont pas publics. Iveco a cependant fait le choix de les publier. Dans toutes ses communications, la filière BioGNV/GNV s’appuie donc sur leurs données d’homologation qui sont, par fondement, incontestables et irréfutables, puisque normées et contrôlées.
Les résultats de l’homologation de l’Iveco Cursor 8 sont les suivants :
En comparaison à la norme Euro 6 | En comparaison à un véhicule diesel (Iveco Cursor 9) | |
---|---|---|
Nox | -50% | -30% |
Particules | -95% | -90% |
Réalisées sur banc d’essai, ces mesures ne sont, cependant, pas représentatives des conditions réelles d’utilisation. Or, ce sont finalement ces comparaisons qui intéressent les transporteurs et les citoyens, tout particulièrement en plein procès du « Dieselgate ».
Les mesures en conditions réelles d’utilisation
Les mesures en conditions réelles d’utilisation sur des véhicules Euro 6 incluant le GNV sont peu nombreuses dans la littérature européenne. À notre connaissance, il en existe actuellement trois qui sont françaises et réalisées par l’ADEME :
Compte-tenu de son ampleur et des kilométrages parcourus, le projet Équilibre est le plus représentatif.
Ces études mesurent les émissions polluantes de véhicules de différents types, selon diverses conditions de roulage établies par des professionnels du transport. Malgré leur sérieux, celles-ci sont tout de même à manipuler avec précaution et rigueur. On ne pourra ainsi juger de leur représentativité qu’au regard de certains paramètres tels que les conditions d’exploitation de la flotte ou encore le nombre de kilomètres parcourus.
Dans la quasi-totalité des cas étudiés, le GNV montre des qualités environnementales incontestables.
Les mesures hybrides
Les mesures hybrides sont des mesures faites sur route ou sur circuit, décrivant partiellement les conditions d’exploitation (avec ou sans circulation, avec ou sans arrêts, uniquement en ville ou sur autoroute…). Elles répondent, cependant, à une norme mais cette normalisation laisse toute latitude à son commanditaire pour choisir les conditions d’évaluation. Ces mesures peuvent, par exemple, servir à un constructeur à améliorer les performances d’un véhicule sur un type de route défini.
Ce type de mesure sert également à valider le respect à la norme Euro 6 après la mise en service du véhicule. Pour ce cas particulier, les contraintes normatives sont, cependant, beaucoup plus élevées et les résultats ne sont pas publics.
À noter que ces études sont nettement plus critiquables lorsqu’elles ont pour objet la comparaison entre plusieurs énergies. Il y a, en effet, généralement trop peu de kilomètres pour disposer d’un niveau de certitude scientifiquement acceptable et cela génère inévitablement d’interminables débats d’experts.
La liste ci-dessous présente un échantillon – probablement incomplet – de la littérature existante mais contient, en toute transparence, toutes les pièces dont nous avons connaissance :
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